tag:blogger.com,1999:blog-50636327121209642602024-02-07T13:28:42.891+01:00Elèves et Anciens Elèves du Lycée d'Excellence de Niamey - NigerLes réactions des Élèves et Anciens Élèves du Lycée d'Excellence de Niamey Niger sur l'actualité du Niger et du reste du mondeBabanguidahttp://www.blogger.com/profile/17722593636986781718noreply@blogger.comBlogger68125tag:blogger.com,1999:blog-5063632712120964260.post-35901055799645257632010-11-09T15:03:00.000+01:002010-11-09T15:03:59.461+01:00Niger: après la crise alimentaire, production céréalière en forte hausse<a href="http://afrique-demain.org/tl_files/ressources/lettres/125/Mils%20du%20Niger_demo39_39466.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="http://afrique-demain.org/tl_files/ressources/lettres/125/Mils%20du%20Niger_demo39_39466.jpg" width="213" /></a> NIAMEY - La production céréalière en 2010 au Niger sera en hausse de 62% par rapport à 2009, alors que le pays vient de juguler l'une des pires crises alimentaires de son histoire, prévoit l'Onu dans un rapport publié mardi, s'inquiétant toutefois de la situation nutritionnelle des enfants.<br />
Le Niger va engranger cette année quelque 5,6 millions de tonnes de céréales, contre 3,4 millions en 2009, soit une hausse de 62%, selon les résultats d'une pré-évaluation de la campagne agricole par le Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations unies (OCHA).<br />
Les récoltes de 2010, qui ont commencé fin septembre et ne sont pas terminées dans certaines régions, sont en hausse de 42% par rapport à la moyenne des cinq dernières années, précise OCHA.<br />
Ce premier bilan a été fait en octobre par une mission conjointe du ministère nigérien de l'Agriculture, de l'ONU et du Comité inter-Etats de lutte contre la sécheresse au Sahel (Cilss, neuf Etats).<br />
Les huit régions du Niger ont enregistré des excédents céréaliers variant d'environ 4.800 tonnes à plus de 150.000 tonnes, souligne OCHA.<br />
Le haricot, une des céréales de base, voit sa production bondir à près de 2 millions de tonnes, contre moins de 800.000 tonnes en 2009.<br />
Selon les autorités nigériennes, ces résultats s'expliquent par une bonne pluviométrie en 2010 - qui a même entraîné des inondations - et une faible pression des "parasites" (criquets, chenilles, etc.).<br />
Quelque 7 millions de personnes, soit près de la moitié de la population, ont souffert d'une nouvelle grave crise alimentaire en 2009-2010, en raison de l'insuffisance ou de l'irrégularité des pluies en 2009.<br />
Mais pour l'ONU comme pour Niamey, le pire a pu être évité.<br />
"Les besoins des sinistrés ont été couverts à 80%", a affirmé en octobre la junte au pouvoir depuis le coup d'Etat de février, saluant "l'aide massive" de l'extérieur.<br />
En revanche, la situation nutritionnelle des enfants inspire toujours l'inquiétude, selon la mission conjointe.<br />
Plus de 1.000 enfants sont encore admis chaque jour dans les centres de prise en charge de la malnutrition "aiguë sévère", d'après l'Unicef.<br />
Quelque 16,7% des moins de cinq ans souffraient fin octobre de malnutrition "aiguë", un taux supérieur au seuil d'alerte de 15% fixé par le Programme alimentaire mondial (PAM), avaient indiqué les autorités nigériennes.<br />
(©AFP / 09 novembre 2010 12h28)Babanguidahttp://www.blogger.com/profile/17722593636986781718noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5063632712120964260.post-63442101650962594502010-11-09T15:00:00.000+01:002010-11-09T15:00:08.214+01:00Appelé par la Cédéao à libérer l'ex-président Tandja, le Niger veut la révision du procès<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="http://www.google.com/hostednews/afp/media/ALeqM5iUwAv63K2eQP41TmNCvt8hcDZOdA?docId=photo_1289304711412-1-0&size=s2" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="268" src="http://www.google.com/hostednews/afp/media/ALeqM5iUwAv63K2eQP41TmNCvt8hcDZOdA?docId=photo_1289304711412-1-0&size=s2" width="400" /></a></div><div class="hn-byline"> (AFP) – <span class="hn-date">il y a 1 heure</span></div>NIAMEY — Le Niger va demander la "révision" du procès devant un tribunal ouest-africain qui a ordonné lundi la libération du président déchu Mamadou Tandja, détenu depuis février par la junte qui l'a renversé, a indiqué mardi à l'AFP une source gouvernementale.<br />
"Le gouvernement nigérien va demander la révision du procès, seule possibilité devant ce tribunal", a affirmé cette source sous couvert d'anonymat.<br />
La Cour de justice de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao), basée à Abuja, a jugé lundi "arbitraires l'arrestation et la détention" de Mamadou Tandja (1999-2010) par l'Etat nigérien et "ordonné sa libération".<br />
Le tribunal ne peut imposer l'application de ses verdicts.<br />
Fin juillet, le chef de la junte, le général Salou Djibo, avait prévenu que l'ex-chef d'Etat, retenu dans une villa dans l'enceinte de la présidence, ainsi que son ex-ministre de l'Intérieur Albadé Abouba, gardé dans une caserne militaire à Niamey, ne seraient pas "relâchés" pour le moment.<br />
Au "moment opportun", les Nigériens et "la justice" décideront du sort de Mamadou Tandja, a plusieurs fois déclaré le général Djibo par le passé.<br />
"L'ex-président ne sera pas relâché comme s'il n'avait pas commis de crime", a confirmé la source gouvernementale.<br />
"Le seul parjure d'avoir violé son serment de +respecter et de faire respecter la Constitution du Niger+ pouvait mettre Mamadou Tandja à l'ombre pendant de nombreuses années", a-t-elle assuré.<br />
En 2009, M. Tandja avait plongé le pays dans une grave crise en modifiant la Constitution pour pouvoir se maintenir au terme de son second mandat alors que la Loi fondamentale limitait les mandats présidentiels à deux consécutifs.<br />
Une plainte avait été déposée auprès de la juridiction ouest-africaine au nom de l'ancien président pour obtenir sa remise en liberté.<br />
Mais dans un courrier fin juillet au général Djibo, qui lui a été attribué et que la junte a rendu public, il se démarquait de la plainte déposée "à son nom" par sa famille et disait souhaiter son maintien dans son lieu de détention.<br />
Mamadou Tandja, né en 1938, a été renversé lors d'un putsch le 18 février 2010.<br />
Fin octobre, les Nigériens ont adopté à plus de 90% une nouvelle Constitution lors d'un référendum censé amorcer le retour à un régime civil, prévu en avril 2011. Une présidentielle et des législatives sont fixées au 31 janvier 2011.<br />
La nouvelle Constitution fixe notamment la durée du mandat présidentiel à "cinq ans, renouvelable une seule fois". Elle accorde aussi une "amnistie aux auteurs et co-auteurs du coup d'Etat du 18 février".<br />
Pays sahélien parmi les plus pauvres du monde mais très riche en uranium, l'ex-colonie française est en proie à l'instabilité et aux coups d'Etat depuis l'indépendance de 1960.<br />
<span>Copyright © 2010 AFP. Tous droits réservés</span>Babanguidahttp://www.blogger.com/profile/17722593636986781718noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5063632712120964260.post-47558394466662298772010-09-26T00:02:00.000+02:002010-09-26T00:02:33.460+02:00Niger est devenu membre du Conseil des gouverneurs de l'AIEA<div class="separator" style="border-bottom: medium none; border-left: medium none; border-right: medium none; border-top: medium none; clear: both; text-align: center;"><a href="http://www.voyagesphotosmanu.com/Complet/images/drapeau_niger.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; cssfloat: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="171" px="true" src="http://www.voyagesphotosmanu.com/Complet/images/drapeau_niger.jpg" width="200" /></a><a href="http://s.tf1.fr/mmdia/i/56/6/2819566wiwnt.jpg?v=1" imageanchor="1" style="clear: left; cssfloat: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="146" px="true" src="http://s.tf1.fr/mmdia/i/56/6/2819566wiwnt.jpg?v=1" width="200" /></a></div><br />
<div style="border-bottom: medium none; border-left: medium none; border-right: medium none; border-top: medium none;">IRIB - Le Niger a obtenu un siège au conseil des gouverneurs de l'AIEA, après un vote au terme de la 54ème AG de l'Agence viennoise, a rapporté l'Irna depuis Vienne. Le Niger a été élu pour le second siège de la région Afrique, avec 63 voix sur 123, pour un mandat de deux ans. Le vote s'est joué entre le Niger, le Nigeria et la Tanzanie. La Tunisie est l'autre pays représentant la région Afrique au sein du Conseil, avec 79 voix.</div><div style="border-bottom: medium none; border-left: medium none; border-right: medium none; border-top: medium none;"><br />
</div>Babanguidahttp://www.blogger.com/profile/17722593636986781718noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5063632712120964260.post-70283661286380869802010-09-13T20:43:00.000+02:002010-09-13T20:43:12.379+02:00Les tambours de la souveraineté populaire<div class="article_content"> <div class="chapo"><a 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/></a>Le Village du monde était placé sous le signe des indépendances, celles qui veulent s’épanouir (Afrique ou Amérique latine) comme celles qui restent à conquérir (Palestine). </div>Les tambours du Niger ont résonné dans les allées chamarrées du Village du monde comme un symbole, comme un cri d’aspiration à la souveraineté et à la dignité, surpassant à plusieurs reprises les décibels déjà très soutenus de ce formidable mix de chants et d’échanges sur toutes les questions à vif de la planète qu’est l’éphémère cité. Un cri répété, comme une illustration sonore du thème majeur de cette année : les indépendances.<br />
On est encore très loin du compte en matière de véritable souveraineté nationale, relèveront les participants au débat organisé autour des indépendances africaines, dont on célèbre, cette année, le cinquantième anniversaire. Et c’est particulièrement vrai du Niger, nation d’origine de nos batteurs de tambours, l’un de ces pays riches, très riches en ressources minières et « qui figure pourtant parmi les plus pauvres du monde », relève Odile Biyedi, présidente de l’association Survie. Raisons essentielles de cet « échec du développement » : la perpétuation de la « Françafrique, les plans assassins pour l’emploi et les services publics du FMI au nom de “l’ajustement structurel” », soulignent plusieurs intervenants.<br />
Pour autant, tous sont d’accord pour battre en brèche les clichés paternalisto-misérabilistes sur le continent qui ont la vie dure. D’abord, déjà parce que « les indépendances n’ont pas été octroyées mais arrachées », explique l’universitaire Albert Bourgi. Et surtout, ce combat pour la souveraineté se poursuit jusqu’à aujourd’hui. Contre « l’offensive de l’agrobusiness », soutenu par les puissances néocoloniales pour prendre le contrôle de centaines de milliers d’hectares de terres fertiles, explique Maguette Thiam, secrétaire général du Parti du travail (PIT) sénégalais.<br />
« L’alternative passe par un nouvel internationalisme », souligne Jacques Fath, responsable de la politique extérieure du PCF. À condition, précise-t-il, qu’il soit fondé sur des « actions concrètes » permettant de faire reculer les multinationales et de « favoriser le codéveloppement ».<br />
Autre continent, autre aspiration à la souveraineté, l’Amérique latine qui fête, elle, deux cents ans d’indépendance. « Il y a une filiation directe des combats d’aujourd’hui avec l’espoir suscité jadis », souligne Pablo Groux, ambassadeur de Bolivie. Les défis à relever par les gouvernements progressistes restent énormes, comme les pressions des États-Unis, soucieux de ne pas perdre définitivement leur arrière-cour.<br />
Mais, s’il existe des souverainetés à épanouir, d’autres sont encore tout simplement à conquérir. Les Palestiniens sont toujours un peuple sans État. Et la nuit coloniale continue de gagner du terrain sur la Palestine. Dénonçant le deux poids, deux mesures des États-Unis qui s’érigent aujourd’hui en médiateur entre Israéliens et Palestiniens, plusieurs participants au débat très suivi de ce dimanche midi ont relevé le besoin d’irruption « bien plus forte » de « l’opinion publique internationale » pour exiger un règlement.<br />
« Car, il y a aujourd’hui comme une non-assistance à peuple en danger », s’indigne Fernand Tuil, responsable de l’association de jumelage entre villes françaises et camps de réfugiés palestiniens. Pour percer le blocus israélien et le mur du silence des « grands médias », l’ex-député communiste Jean-Claude Lefort annonce, très applaudi, que plusieurs ONG ont décidé d’organiser prochainement l’envoi d’un bateau français pour Gaza (voir aussi le site unbateaupourgaza.fr).<br />
<div class="author">Bruno Odent</div></div>Babanguidahttp://www.blogger.com/profile/17722593636986781718noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5063632712120964260.post-68828770512503284382010-09-08T07:06:00.000+02:002010-09-08T07:06:43.641+02:00Niger : l’ONU octroie 20 milliards de FCFA pour les élections<a href="http://www.afriscoop.net/journal/IMG/breveon4059.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="141" src="http://www.afriscoop.net/journal/IMG/breveon4059.jpg" width="200" /></a>Le système des Nations unies a octroyé, mardi au Niger, 20 milliards de FCFA pour l’aider à organiser les différents scrutins prévus avant la fin de la transition démocratique.<br />
L’accord a été signé par la représentante du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) au Niger, Mme Khardiata Lo Ndiaye et le président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), Ghousmane Abdourahmane.<br />
"Cette solidarité manifeste du système des Nation unies au Niger rentre dans le cadre de son appui financier à la Commission électorale nationale indépendante (CENI), qui est un organe de transition chargé de conduire le processus électoral dans la période de la transition", a déclaré Mme Ndiaye à l’occasion de la signature du document officiel.<br />
Ce document a fait l’objet d’un large consensus entre le système des Nations unies et le gouvernement nigérien, précise Mme Ndiaye, ajoutant que "ce geste du système des Nations unies est la réponse à la requête du gouvernement nigérien afin de conduire le processus électoral à son terme".<br />
"Ce document de projet de l’appui au processus électoral que nous venons de signer a été élaboré suivant une démarche de large concertation avec les acteurs nationaux et partenaires au développement", a précisé la représentante du système des Nations unies au Niger.<br />
Elle a également souligné que les partenaires du Niger ont contribué à rechercher 20 milliards de FCFA en complément de l’apport du Niger et d’autres partenaires pour une bonne organisation des élections en période de transition.<br />
Le ministre de l’Intérieur, de la Sécurité, de la Décentralisation et des Affaires religieuses, Cissé Ousmane, a salué "ce geste important des partenaires au développement à l’égard du Niger".<br />
"A travers cet appui, la CENI est largement outillée pour remplir efficacement sa mission", s’est réjoui le ministre.(Xinhua)Babanguidahttp://www.blogger.com/profile/17722593636986781718noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5063632712120964260.post-3058587887747525282010-09-07T20:03:00.000+02:002010-09-07T20:03:34.120+02:00<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhZhWNpVRMcShFK80sDMvQpyQQ7nTtFcD6j40y709Zm8PV4_RrKLFGPP1LP6cQYZuNTFTrkXlJYnoIRfur9D30a7OwRQYgJ4rPiNnlwQmVkClIjcTG7uoTjLFEQFbuWYnxnJM4pM0m-gahv/s1600/Capture.JPG" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhZhWNpVRMcShFK80sDMvQpyQQ7nTtFcD6j40y709Zm8PV4_RrKLFGPP1LP6cQYZuNTFTrkXlJYnoIRfur9D30a7OwRQYgJ4rPiNnlwQmVkClIjcTG7uoTjLFEQFbuWYnxnJM4pM0m-gahv/s320/Capture.JPG" /></a> NIAMEY (AP) —L'élection présidentielle au Niger a été reportée d'environ un mois au 31 janvier 2011, a annoncé mardi la commission électorale nigérienne. <br />
Le scrutin, destiné à rétablir un pouvoir civil, devait auparavant avoir lieu le 3 janvier. Ce n'est pas la première fois qu'il est reporté.<br />
Le porte-parole de la junte au pouvoir, le colonel Goukoye Abdoulkarim, avait annoncé en mai que l'élection serait organisée le 26 décembre, mais les autorités électorales ont expliqué avoir besoin de plus de temps pour préparer le vote.<br />
En février, la junte a chassé du pouvoir l'impopulaire président Mamadou Tandja, qui avait refusé de quitter ses fonctions à l'expiration de son mandat l'an dernier.Babanguidahttp://www.blogger.com/profile/17722593636986781718noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5063632712120964260.post-17317960127869306312010-09-07T06:26:00.000+02:002010-09-07T06:26:02.421+02:00Les trois plaies du Niger : Famine, inondations, criquets pèlerins<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="http://www.afriscoop.net/journal/IMG/breveon4030.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="180" src="http://www.afriscoop.net/journal/IMG/breveon4030.jpg" width="320" /></a></div>Que d’épreuves ! Les Nigériens doivent bien se demander quel péché gravissime ils ont commis pour que le ciel leur tombe ainsi sur la tête ! A peine s’étaient-ils douloureusement séparés de leur président, Mamadou Tandja, pour essayer de sortir leur pays d’une crise, que dame famine s’est abattue sur eux, griffes et crocs en avant. Les pénibles entrelacs de la faim partiellement démêlés, voici le déluge qui inonde hommes, bêtes et champs. Comme si cela ne suffisait pas, les sauterelles ravageuses se mêlent à présent d’une partie déjà mal engagée.<br />
Comment le Niger arrivera-t-il à soigner cette nouvelle plaie ? Sans aucun doute, l’utopique technique de la cacophonie des casseroles et des boîtes de conserve n’est plus d’actualité ! Place donc aux actions réfléchies et stratégiques. C’est le lieu de se demander ce que devient le Projet d’urgence de lutte contre le péril acridien en Afrique (PULCPA). Pour rappel, ce programme a été initié en 2005 pour une durée de 4 ans au profit de sept pays africains à fort taux de risque acridien. Le Niger fait partie de ces pays et avait eu à l’époque une enveloppe de 2 millions de dollars pour armer sa lutte. Le projet est à ce jour presqu’à terme. Les acteurs formés sont-ils prêts à contrer cette invasion ? Réponse probablement dans les prochains jours. Mais il faut préciser que la mise en œuvre effective du projet a été retardée par l’insécurité qui règne au Sahel, précisément au Mali et au Niger, comme l’a indiqué le chargé du projet, Denis Jordy en mars dernier. Un constat qui n’augure pas de perspectives réjouissantes pour le pays de Salou Djibo.<br />
Autre aspect du problème, Il est vrai que c’est actuellement le Niger qui se débat avec son nuageux ennemi, mais il ne faut pas oublier que le péril acridien dévore rarement un seul pays et a tendance plutôt à suivre une trajectoire avant de s’éteindre. Il ne serait donc pas étonnant que les cieux d’autres pays de la sous-région, voisins du Niger, soient bientôt noircis par les menaçants nuages de ces petits volatiles. Sont-ils préparés à les recevoir avec la manière ? Il faut certes reconnaître que ledit projet repose sur la mise en place d’un front commun contre le péril. Néanmoins, il est à relever que tel qu’il est conçu, les différents Etats hôtes de ces importuns visiteurs à mandibules, doivent attendre que ces derniers finissent de dévorer leur voisin et se présentent à leurs frontières, avant de tenter de les contenir. Ils agiraient en fin de compte chacun de son côté et l’action conjuguée souhaitée ne serait pas très visible.<br />
Pourquoi ne pas plutôt chercher à étouffer le péril acridien là où il a éclos ? Unir les forces pour aplatir la menace au Niger avant qu’elle ne s’envole et n’envahisse d’autres Etats ? Dans tous les cas, le moment est venu pour le Niger de faire ses preuves. S’il endigue le mal, alors bonjour les tam-tams des belles récoltes ! Mais s’il échoue, alors le Niger a encore un long chemin à parcourir avant de sortir de sa crise alimentaire. Et dans ce cas de figure, d’autres pays de la sous-région ne seraient pas loin, hélas, de lui emboîter le pas...<br />
<strong>Source : "Le Pays"</strong>Babanguidahttp://www.blogger.com/profile/17722593636986781718noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5063632712120964260.post-91344132056612728232010-09-06T04:03:00.000+02:002010-09-06T04:03:27.714+02:00Les criquets : nouvelle plaie du Niger<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="http://www.rfi.fr/sites/filesrfi/imagecache/rfi_43_large/sites/images.rfi.fr/files/aef_image/dv501010_0.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="239" src="http://www.rfi.fr/sites/filesrfi/imagecache/rfi_43_large/sites/images.rfi.fr/files/aef_image/dv501010_0.jpg" width="320" /></a></div>Si le Premier ministre affirmait la semaine dernière que la crise alimentaire était désormais sous contrôle, les agriculteurs nigériens n'en ont pas terminé avec les problèmes qui rappellent quelques uns des sept fléaux bibliques: les pluies diluviennes dans la région d'Agadez et les criquets à l'Est.<br />
<div class="article-main-text"> Après la sécheresse et les pluies diluviennes, ce sont désormais les criquets la nouvelle plaie du Niger. Les agriculteurs nigériens doivent faire face à cette nouvelle menace.<br />
Dans la région de Diffa à l'Est du pays les criquets ravageurs ont détruit 1400 hectares de champs de mil et de haricots. Les larves de criquets sont en pleine croissance et nul ne sait quelle sera l'ampleur de ce mal. Dans la région de Bosso, selon l'Agence France presse, ce sont les oiseaux granivores eux aussi affamés qui menacent les récoltes. Des récoltes qui sont pourtant attendues avec impatience par les Nigériens qui traversent une grave crise alimentaire, puisque selon l'ONU plus de la moitié des habitants du pays est en état d'insécurité alimentaire.<br />
La saison des pluies censée régler une grande partie des problèmes apporte aussi son lot de catastrophes. Dans la région d'Agades, plus de cent mille têtes de bétail ont péri en raison des fortes précipitations.<br />
Voilà de nouveaux défis pour les autorités qui estiment pourtant avoir réussi à contenir la crise alimentaire. Ces derniers mois, des centaines de milliers de tonnes de vivres ont été distribuées dans le pays grâce à la solidarité internationale. Mais la grave sécheresse de ces dernières années «<em>a durablement affectée le monde agricole</em>», constatait la semaine dernière le Premier ministre nigérien.<br />
Par <a class="tags-item-tags-auteur" href="http://www.rfi.fr/auteur/rfi">RFI</a> <br />
</div>Babanguidahttp://www.blogger.com/profile/17722593636986781718noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5063632712120964260.post-19760546164928451372010-05-26T14:33:00.000+02:002010-05-26T14:33:03.480+02:00La crise alimentaire au Niger éclipse celle au Tchad, dit la FAO<a href="http://t0.gstatic.com/images?q=tbn:6bdM6Wz_0QIZoM:http://blue.utb.edu/paullgj/geog3320/lectures/karte_sahel_sahelzone_map.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://t0.gstatic.com/images?q=tbn:6bdM6Wz_0QIZoM:http://blue.utb.edu/paullgj/geog3320/lectures/karte_sahel_sahelzone_map.jpg" /></a> MAO, Tchad, 25 mai (Reuters) - L'aide humanitaire aux deux millions de Tchadiens qui souffrent de la faim est insuffisante parce que la priorité est donnée au Niger voisin, a mis en garde mardi l'Organisation des Nations unies pour l'agriculture et l'alimentation (FAO). <br />
Le Niger est perçu comme le coeur de la crise alimentaire au Sahel, région où 10 millions de personnes risquent d'être exposées à la malnutrition ou à la famine dans les prochains mois en raison des faibles pluies de l'année dernière, qui ont beaucoup réduit les perspectives de récoltes et la taille des cheptels. <br />
Mais la FAO s'inquiète de l'oubli dans lequel est tombé le Tchad, pays parmi les plus pauvres de la planète comme son voisin nigérien. <br />
"Les donateurs craignent une répétition de la crise alimentaire de 2005 au Niger, où beaucoup de gens étaient morts de faim", déclare dans un communiqué Fatouma Seid, chargée des opérations d'urgence à la FAO. <br />
"Par comparaison, l'attention portée à ce qui se passe au Tchad est moindre alors que la situation y est tout aussi critique", ajoute-t-elle. <br />
La FAO a demandé 11,8 millions de dollars pour le Tchad en novembre et n'en a récolté que deux millions, dit-elle. L'aide pour le Niger s'élève, elle, à plus de 60 millions de dollars. <br />
(Moumine Ngarmbassa, Grégory Blachier pour le service français) <br />
((Service Informations générales. Tel 01 49 49 53 34. paris.newsroom@reuters.com. Reuters Messaging : gregory.blachier.reuters.com@reuters.net))Babanguidahttp://www.blogger.com/profile/17722593636986781718noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5063632712120964260.post-32953392015258687452010-05-26T14:32:00.000+02:002010-05-26T14:32:13.052+02:00Aide française de 6 M€ au Sahel<h2><a href="http://t1.gstatic.com/images?q=tbn:OpFBXe6tmRcNdM:http://www.labri.fr/perso/obeaumon/drapeau_francais.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://t1.gstatic.com/images?q=tbn:OpFBXe6tmRcNdM:http://www.labri.fr/perso/obeaumon/drapeau_francais.jpg" /></a>L'aide française aux populations affectées au Sahel, notamment au Niger, par une situation alimentaire et nutritionnelle très critique totalise plus de 6 millions d'euros, a déclaré mercredi le ministère français des Affaires étrangères.<br />
<br />
"Face à la gravité de la situation et pour répondre à la crise régionale au Sahel, la France a mobilisé plus de 6 millions d'euros en faveur des populations affectées", a souligné dans un communiqué le porte-parole du Quai d'Orsay, Bernard Valero.<br />
Les personnes concernées sont au nombre de 3 millions au Niger, 1,8 million au Tchad, 0,65 million en Mauritanie, 0,5 million au Burkina Faso et 0,15 million au Togo. "La France continue d'agir en faveur d'un effort européen et international cohérent, en appui des dispositifs nationaux", a ajouté le porte-parole.<br />
<br />
Dans la région en crise, la baisse de la production entraîne notamment un déficit céréalier et un déficit fourrager affectant le bétail ainsi qu'un renchérissement des denrées alimentaires dans un contexte de vulnérabilité alimentaire et de malnutrition déjà structurellement élevées, a-t-il précisé. Selon l'ONU, quelque 10 millions de personnes sont "touchées" par la grave crise alimentaire affectant depuis le printemps plusieurs pays du Sahel.</h2>Babanguidahttp://www.blogger.com/profile/17722593636986781718noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5063632712120964260.post-85094405554719769032010-05-23T11:52:00.000+02:002010-05-23T11:52:27.872+02:00Niger: un nouveau code électoral proposé à la junte<a href="http://t0.gstatic.com/images?q=tbn:aB_4-nsp6KsCZM:http://www.republicoftogo.com/var/ezflow_site/storage/images/toutes-les-rubriques/politique/pour-la-ceni-l-heure-du-premier-bilan/72785-1-fre-FR/Pour-la-Ceni-l-heure-du-premier-bilan_article_top.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://t0.gstatic.com/images?q=tbn:aB_4-nsp6KsCZM:http://www.republicoftogo.com/var/ezflow_site/storage/images/toutes-les-rubriques/politique/pour-la-ceni-l-heure-du-premier-bilan/72785-1-fre-FR/Pour-la-Ceni-l-heure-du-premier-bilan_article_top.jpg" /></a> NIAMEY - Le Conseil consultatif au Niger a adopté samedi soir un nouveau projet de code électoral qu'il soumettra au gouvernement et à la junte militaire, a annoncé son président Marou Amadou.<br />
"Je déclare l'avant-projet de code électoral examiné et adopté", a indiqué M. Amadou sur la radio du Parlement.<br />
L'examen du code était l'unique point à l'ordre du jour d'une session extraordinaire du Conseil consultatif convoquée mercredi par le chef de la junte au pouvoir depuis le coup d'Etat du 18 février, le général Salou Djibo.<br />
Le texte adopté par le Conseil a été élaboré par un Comité des textes fondamentaux qui s'est basé sur le code de 2004 et auquel "25 innovations majeures" ont été apportées.<br />
Parmi les principaux nouveaux articles, figure pour la première fois l'obligation faite aux candidats à l'élection présidentielle d'avoir entre 35 et 70 ans, d'après la synthèse des travaux lue à la radio.<br />
Autre nouveauté: tout candidat à la présidentielle doit être titulaire d'un baccalauréat plus trois années d'études supérieures, et pouvoir s'acquitter d'une caution de 10 millions de FCFA (15.000 euros).<br />
Le mandat présidentiel est maintenu à cinq ans et renouvelable une seule fois.<br />
Contrairement aux autres législatures, le prochain Parlement devrait être composé de seulement "un quart d'analphabètes", le reste des élus devant être titulaires du Brevet d'étude du premier cycle (BEPC).<br />
Le nouveau code proposé fait obligation à tous les membres de la future Commission électorale nationale indépendante (Ceni) de prêter serment sur le livre saint de leur confession, une question hautement sensible.<br />
Cette exigence avait poussé le Syndicat autonome des magistrats du Niger (Saman) à boycotter cette structure lors des scrutins organisés depuis 1999. Il estimait que ses membres étaient déjà assermentés.<br />
Le texte proposé mentionne clairement l'interdiction faite aux membres de la junte, à ceux du gouvernement et aux agents des Forces de défense et de sécurité de se présenter aux futurs scrutins.<br />
Cette mesure avait été prise par ordonnance par le général Djibo.<br />
Le Conseil consultatif installé par la junte est formé de 131 représentants des principales composantes socio-professionnelles du pays. Il devra aussi donner un avis sur le projet de Constitution en cours d'élaboration.<br />
La junte a annoncé l'organisation d'élections, notamment présidentielle, avant le premier anniversaire du coup d'Etat du 18 février, qui a mis fin à dix ans de pouvoir du président Mamadou Tandja. Ce dernier avait plongé son pays dans une grave crise en cherchant à se maintenir au pouvoir après la fin de son mandat légal.<br />
(©AFP / 23 mai 2010 02h22)Babanguidahttp://www.blogger.com/profile/17722593636986781718noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5063632712120964260.post-20138933266823234582010-05-22T23:36:00.000+02:002010-05-22T23:36:14.900+02:00Une espionne à Cannes<!-- Change newsletter marketing --> <script language="javascript">
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<br />
Valérie Palme, agent de la CIA, enquête sur l'existence potentielle d'armes de destruction massive en Irak. Son mari, le diplomate Joe Wilson, se voit confier la mission d'apporter les preuves d'une supposée vente d'uranium enrichi, en provencance du Niger. Après un grand nombre d'entretiens sur place, il constatera que ce trafic est peu probable. Les conclusions de Wilson seront délibéremment ignorées par la Maison Blanche: Bush convaincra le peuple que Saddam Hussein avait récemment acquis des quantités conséquentes d'uranium en Afrique et déclenchera la guerre. <br />
<br />
Wilson publiera une tribune dans le New York Times pour donner sa version des faits. "Nous sommes entrés en guerre sous de faux prétextes", écrira-t-il.<br />
<br />
Une semaine plus tard, l'identité secrète de son épouse sera révélée par la presse. Valérie Palme verra sa carrière et son couple exploser en plein vol.<br />
<br />
Voilà un film efficace et passionnant joué par des acteurs convaincants. Valérie Palme et son mari ont été bluffés de la ressemblance qui existe entre la réalité et ce long-métrage. Reste qu'on ne comprend pas très bien ce que ce film fait en compétition. A côté des films coréen, ukrainien ou russe, il détonne franchement. On doute qu'il ne décroche le moindre prix demain.Babanguidahttp://www.blogger.com/profile/17722593636986781718noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5063632712120964260.post-9853989880492467672010-05-18T14:53:00.000+02:002010-05-18T14:53:01.188+02:00Vers l’adoption d’un nouveau avant-projet de code électoral au Niger<div class="surlignable"> <div class="texte entry-content"><a href="http://www.temoust.org/local/cache-vignettes/L80xH60/arton14707-272de.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://www.temoust.org/local/cache-vignettes/L80xH60/arton14707-272de.jpg" /></a>APA-Niamey(<span class="spip_surligne">Niger</span>) Une session extraordinaire du Conseil consultatif national, créé par la junte pour apprécier les textes fondamentaux, s’ouvre mercredi à Niamey pour examiner l’avant-projet de Code électoral, a appris APA mardi de source officielle.<br />
Cette session de cinq jours s’achèvera dimanche prochain, indique un décret signé par le Chef de la junte militaire au pouvoir, le Général Djibo Salou.<br />
Lors de sa première session ordinaire en avril dernier, le Conseil consultatif national a proposé une transition de douze mois, acceptée par la junte qui a promis d’organiser de céder le pouvoir aux civils d’ici mars 2011, après avoir organisé des élections auxquelles ses membres et les responsables du gouvernement ne seront pas candidats.<br />
Un avant-projet de Constitution assorti de nouveaux textes sur les partis politiques est également attendu d’ici la mi-juin prochaine, avait souligné le président du Comité de rédaction des textes fondamentaux, le Pr Mamoudou Gazibo, juriste <span class="spip_surligne">nigérien</span> et enseignant au Canada.<br />
Ces textes seront également soumis au Conseil consultatif national, organe de transition, mis en place pour donner un avis sur les textes et la durée de la transition militaire.<br />
Le <span class="spip_surligne">Niger</span> est dépourvu de textes fondamentaux depuis le putsch du 18 février contre Mamadou Tandja, qui avait organisé en août 2009 un référendum pour adopter une nouvelle Constitution après avoir modifié le code électoral.<br />
S/APA 18-05-2010</div></div>Babanguidahttp://www.blogger.com/profile/17722593636986781718noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5063632712120964260.post-18376938039162459092010-05-15T22:49:00.000+02:002010-05-15T22:49:29.424+02:00Crise alimentaire au Niger: le gouvernement va distribuer 21.000 tonnes de nourriture<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="http://t1.gstatic.com/images?q=tbn:lFQ5AM5ZCt5owM:http://gallery.photo.net/photo/4791755-lg.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://t1.gstatic.com/images?q=tbn:lFQ5AM5ZCt5owM:http://gallery.photo.net/photo/4791755-lg.jpg" /></a></div><div class="obs09-article-body" id="obs09-article-body"><br />
NIAMEY, Niger (AP) — Le gouvernement du Niger a annoncé samedi qu'il allait lancer un programme de distribution de nourriture dans le pays confronté à une grave crise alimentaire.<br />
Mahamane Laouali Dan Dah, porte-parole du gouvernement, a précisé que plus de 21.000 tonnes de nourriture seraient distribuées à 1,5 million de personnes qui en ont besoin.<br />
Il y a cinq ans, le Niger avait connu une crise alimentaire similaire. Mamadou Tandja, qui était alors président, avait attaqué les agences humanitaires et les partis d'opposition qu'il accusait de fabriquer "de la fausse propagande" pour en obtenir un gain sur la plan politique et économique. Plusieurs associations humanitaires avaient été expulsées.<br />
Mamadou Tandja, accusé de dérive autoritaire, a été renversé le 18 février dernier lors d'un coup d'Etat. AP<br />
</div>Babanguidahttp://www.blogger.com/profile/17722593636986781718noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5063632712120964260.post-12971166960872330482010-05-15T14:27:00.001+02:002010-05-15T14:29:12.816+02:00Les armées du Sahel formées à la lutte antiterroriste<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="http://www.ouest-france.fr/of-photos/2010/05/15/SIGE_3109384_1_apx_470_.jpg"><img style="float: left; margin: 0pt 10px 10px 0pt; cursor: pointer; width: 470px; height: 381px;" src="http://www.ouest-france.fr/of-photos/2010/05/15/SIGE_3109384_1_apx_470_.jpg" alt="" border="0" /></a><br /><h2 class="chapeau"> Des exercices militaires à grande échelle, depuis 2005, un commandement pour le continent, depuis 2008 :la présence américaine s'intensifie dans la région sahélo-saharienne. </h2> Keita.De notre correspondante<p>Keita, à une vingtaine de kilomètres au nord de Bamako, la capitale malienne. Il fait 40 degrés. Deux unités sénégalaise et malienne spécialisées dans la lutte anti-terroriste s'entraînent avec les forces spéciales américaines. </p><p>Depuis 2005, l'exercice international <i>Flintlock</i>, sous commandement américain, a lieu dans plusieurs pays d'Afrique de l'Ouest. L'objectif ? Former des soldats face à la menace croissante du terrorisme dans la bande sahélo-saharienne. Enlèvements revendiqués par Al-Qaida au Maghreb islamique (Aqmi) et trafics en tout genre s'y sont multipliés, ces dernières années. </p><p><b>« Notre présence sur le continent doit rester limitée. Il y a beaucoup d'objections politiques quant à l'implantation d'une importante force américaine en Afrique », </b>explique le lieutenant-colonel Christopher Schmitt. À Africom, le commandement militaire des USA pour l'Afrique, on fait taire les rumeurs de déménagement du siège (actuellement à Stuttgart, en Allemagne) vers le continent africain. <b>« Nous n'avons jamais eu l'intention de le déplacer en Afrique. Il restera en Allemagne car, logistiquement, c'est plus facile. Et nous ne voulons pas favoriser un pays en nous y installant »</b>, rapporte Éric Elliot, porte-parole de l'Africom, créé en 2008. </p><p>Deux anspour être opérationnels</p><p>Africom veut une <b>« présence temporaire »</b> et <b>« discrète »</b>. Pour autant, les forces spéciales américaines dispensent, depuis 2005, vingt stages de formation par an dans les pays assistés (Mauritanie, Mali, Niger, Tchad, Maroc, Algérie, Tunisie, Sénégal et Nigéria). Sans compter les opérations civilo-militaires.</p><p><b>« Il va falloir un à deux ans pour être opérationnel. Nous sommes confrontés à des problèmes physiques, mentaux et logistiques »</b>, avoue le capitaine Ongoiba, commandant de l'unité des forces spéciales du Mali, dotée de 90 hommes aux uniformes dépareillés. Le pays ne possède, par exemple, qu'un seul avion militaire. </p>Une unité sénégalaise est aussi <b>« venue apprendre avec </b><b><i>Flintlock</i></b><b> ».</b> <b>« Nos frontières sont poreuses, ce qui se passe au nord du Mali peut très bien arriver au Sénégal »,</b> souligne le commandant Dieng, officier de liaison sénégalais. <b>Même si, pour le moment, nous n'avons pas repéré de foyers terroriste</b>Babanguidahttp://www.blogger.com/profile/17722593636986781718noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5063632712120964260.post-14191351303601771542010-05-14T13:44:00.000+02:002010-05-14T13:47:26.643+02:00Un eldorado minier si instable<div id="chapo"><p>Deux mois après sa mise en place, la VIe république du Niger, installée aux forceps par Mamadou Tandja, s’est achevée brutalement avec le coup d’Etat du 18 février 2010, le quatrième de l’histoire du Niger indépendant. Quelles implications pour Areva ?</p></div> <div id="textememe"><p><span class="spip_document_2607 spip_documents spip_documents_center"> <img src="http://survie.org/IMG/png/Niger_minimap.png" alt="" width="354" height="354" /></span> L’ex-président avait pendant toute l’année 2009 planifié et mis en oeuvre un coup d’Etat constitutionnel qui lui avait permis de modifier la constitution, de soumettre à son autorité toutes les institutions démocratiques, de s’octroyer une prolongation automatique de mandat de trois années et de mettre en place les jalons pour se maintenir sans limite de temps à la tête du Niger. Dans un formidable mouvement démocratique, toutes les organisations de la société civile nigérienne et la quasi-totalité des partis politiques nigériens d’importance avaient fait front commun contre ce coup de force constitutionnel. La détermination avec laquelle les deux camps se faisaient face avait conduit à une situation de blocage politique complet. Début février, l’échec de la médiation menée par l’ancien président nigérian Abdul Sa-la-mi Abu-ba-kar mandaté par la CEDEAO semblait définitif. Mamadou Tandja plus rigide que jamais face à la contestation, était de plus en plus isolé, ne se reposant plus que sur son clan – sa famille et ses partenaires d’affaires. Il n’a pas su empêcher l’intervention de militaires pourtant sous surveillance, trop sûr de son aura sur une armée qu’il avait largement su faire profiter des retombées économiques du boom minier.</p> <p>Mais l’achat d’équipements et d’armes modernes, les primes permanentes, les cadeaux en nature (maisons et véhicules), l’impunité garantie ne l’ont pas protégé. En deux petites heures et avec très peu d’hommes, les responsables militaires parmi les plus puissants du pays ont fait tomber un régime installé illégalement, et déjà consommé aux yeux des Nigériens par ses dérives autocratiques et autoritaires.</p> <h3 class="spip">Un coup chasse l’autre</h3> <p>Un coup d’Etat militaire vient donc chasser un coup d’Etat constitutionnel. Certains acteurs du renversement de Tandja n’en sont pas à leur « coup » d’essai : le chef d’orchestre du coup d’Etat du 18 février 2010, le colonel Djibrilla Hima dit « Pelé », actuel commandant de la zone militaire de Niamey, faisait partie il y a dix ans en 1999 des meneurs du coup de force qui avait conduit à l’assassinat du président Ibrahim Baré Maïnassara et au renversement du régime d’alors. Une transition militaire de neuf mois avait permis l’établissement d’une nouvelle constitution et conduit à l’élection de Mamadou Tandja.</p> <p>Le 20 février 2010, le chef d’escadron Salou Djibo est placé à la tête du pays par ses coputschistes, qui se rassemblent au sein du CSRD (Conseil suprême pour la restauration de la démocratie). Salou Djibo est éduqué, formé à l’étranger, calme presque timide, ayant fait toutes ses preuves de chef opérationnel, dans la mission de l’ONU en Côte d’Ivoire ou à la tête de la très stratégique compagnie de blindés de Niamey, une des plus puissantes unités militaires du pays. Le premier de la classe des militaires nigériens est la figure la plus présentable que la nouvelle junte pouvait proposer aux Nigériens et au monde extérieur. Bonne pioche.</p> <h3 class="spip">Un immense soulagement ?</h3> <p>Dans la population, la nouvelle du coup d’Etat est accueillie avec un soulagement non dissimulé, presque comme une libération. Les condamnations formelles formulées par l’Union africaine, la CEDEAO et les annonces de sanctions ne masquent pas un soulagement évident de voir se débloquer la situation. Les organisations nigériennes à la tête de la contestation, après avoir salué la fin du régime honni de Tandja appellent vigoureusement la junte à s’organiser au plus vite pour restituer le pouvoir aux civils, à organiser une transition en concertation avec tous les acteurs de la scène politique nigérienne, et à s’engager à ne pas se présenter à la tête des futures institutions du pays. Elles annoncent leur intention de poursuivre leurs efforts pour faire aboutir leur combat pour la restauration de la démocratie, cette fois-ci dans un cadre qu’elles espèrent plus ouvert.</p> <h3 class="spip">Une junte de transition ?</h3> <p>La junte après avoir procédé à une première vague d’arrestations comprenant principalement l’ex-président et son fidèle ministre de l’intérieur Albadé Abouba, mais également les ministres les plus impliqués dans le Tazarché [<a href="http://survie.org/billets-d-afrique/2010/190-avril-2010/article/un-eldorado-minier-si-instable#nb1" class="spip_note" rel="footnote" title="Tazarché : « continuité » en haoussa, terme utilisé par les soutiens de Tandja (...)" id="nh1">1</a>] , semble vouloir donner des gages de sérénité et de confiance. Tous les ministres sont progressivement relâchés, seuls Tandja et Albadé sont toujours retenus dans des villas présidentielles. Les premières décisions de la junte visent à rassurer les pays voisins et la communauté internationale, les militaires nomment le 23 février un Premier ministre civil, Mahamadou Danda (ministre de l’Information dans le gouvernement de transition qui avait suivi le coup d’Etat de 1999 et conseiller à l’ambassade du Canada à Niamey depuis dix ans), qui déclare immédiatement qu’il n’acceptera pas de faire de la figuration. Pour couper court aux comparaisons avec la Guinée, les militaires nigériens mettent en place début mars un gouvernement de transition composé de techniciens, pour beaucoup expatriés, et de cinq militaires, dont un seul à un poste d’importance, le ministère de la Défense. Ils prennent deux ordonnances. La première empêche les membres du gouvernement issus du CSRD d’être candidats à quelque élection que ce soit, la deuxième empêche tout porteur de tenue, qu’il soit militaire ou paramilitaire, d’être candidat à des élections consécutives à cette transition démocratique ou qui se mèneraient pendant cette transition démocratique y compris s’il démissionnait pour se présenter. Dans ces ordonnances, il est clairement dit que ces mesures ne peuvent faire l’objet d’aucune modification durant la transition. Dont acte.</p> <dl class="spip_document_2609 spip_documents spip_documents_center"><dt><img src="http://survie.org/IMG/png/Niger_02.png" alt="PNG - 153.5 ko" width="533" height="401" /></dt><dd class="spip_doc_descriptif" style="width: 350px;">Salou Djibo, le nouvel homme fort du Niger (à gauche) en compagnie du président de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), Mohammed Ibn Chambas. </dd></dl> <p>Le CSRD semble vouloir se cantonner à un rôle limité puisqu’il annonce la mise en place d’un Conseil consultatif pour début avril qui, sur le modèle de la conférence nationale de 1991 en version réduite, sera chargé de définir le calendrier de la transition, de mettre en place la nouvelle constitution, ainsi que les institutions du futur régime. Les principaux leaders politiques en exil depuis de longs mois sont invités à rentrer au pays pour prendre part aux négociations. Hama Amadou est particulièrement attendu. Réputé proche de Nicolas Sarkozy et des milieux d’affaires continentaux et internationaux, l’ancien Premier ministre de 1999 à 2007, est toujours le favori pour succéder à Tandja à la magistrature suprême. Il reste à voir si des élections seront réellement organisées dans les prochains mois.</p> <h3 class="spip">La France, la Chine, les minières et l’eldorado nigérien</h3> <p>Au cours des dernières semaines de sa présidence, Mamadou Tandja avait fini par réellement exaspérer tous ses interlocuteurs internationaux. Ses déclarations d’ouverture vers l’Iran ont probablement convaincu la communauté internationale que Tandja était dorénavant irrécupérable. Les Etats-Unis en particulier, très actifs dans la lutte anti-terroriste dans le Sahara, montraient ouvertement leur agacement. En France l’Elysée se retrouvait dans une situation délicate à cause de son choix, à peine dissimulé, de soutenir Tandja.</p> <p>Mais globalement les partenaires internationaux du Niger font profil bas face à ce nouveau coup de force qui semble avoir pris tout le monde de court, la France particulièrement. Si le Quai d’Orsay condamne rapidement le coup, c’est Alain Joyandet, secrétaire d’Etat français à la Coopération, qui, relayant les inquiétudes de l’Elysée, se fait le porte-parole de la junte nigérienne pour affirmer, le 19 février, que les positions d’Areva au Niger ne sont ni menacées ni remises en cause, une déclaration en forme d’incantation. Chez Areva en revanche, on est moins serein. Dès le 21 février, soit trois jours seulement après le coup d’Etat, Anne Lauvergeon annonce un déplacement à Niamey début mars accompagnée par le ministre français de l’Industrie, Christian Estrosi, émissaire spécial de Nicolas Sarkozy, avant de se dédire pour finalement ne plus rien dire.</p> <h3 class="spip">Areva gagne du temps</h3> <p>Face aux militaires, la stratégie d’Areva semble hésitante. Le groupe, fragilisé par un endettement très important, la perte du « marché du siècle » aux Emirats Arabes Unis, ainsi que par les attaques politiques visant les choix de sa direction, se décide pourtant à reprendre la main en annonçant le 26 février, un report de trois ans de la mise en exploitation du gigantesque gisement d’uranium d’Imouraren initialement prévu pour 2011. Moussa Souley, un cadre d’Areva à Niamey, justifie le report du démarrage de l’exploitation en expliquant : « <i>Avec la crise financière, les marchés ont évolué et nous avons dû réévaluer le coût global du projet</i> ». Sauf que ce n’est pas tant la crise financière qui retarde le projet mais plutôt les cours mondiaux de l’uranium, équivalents aux coûts d’exploitation, qui rendent l’exploitation peu rentable. En provoquant un retard sur un site de production majeur, Areva compte faire remonter les cours plus vite que prévu et donc renflouer sa trésorerie en gérant un important stock. On est donc très loin du partenariat respectueux et moderne clamé par Areva lors de la signature du contrat par Sarkozy en mars 2009 à Niamey.</p> <p>De son côté, la junte passe à l’offensive dans le secteur minier. L’affairisme frénétique autour de l’attribution des permis miniers nigériens avait grandement contribué à détériorer l’image de Tandja auprès de sa population. L’octroi des permis d’exploration avait entraîné l’habituel cortège de commissions distribuées aux intermédiaires proches du pouvoir et poussé les associations nigériennes à demander des investigations judiciaires.</p> <h3 class="spip">Révision des contrats miniers</h3> <p>Le 17 mars, les autorités de transition annoncent qu’elles veulent revoir tous les contrats miniers, y compris ceux signés avec Areva, sans pour autant fixer de calendrier précis. Interrogés sur la volonté réelle de la junte de pousser les investigations, les membres du réseau des organisations pour la transparence et l’analyse budgétaire (Rotab) veulent croire en la bonne foi des militaires et en leur volonté de faire respecter les engagements pris par Areva. Depuis, plusieurs audits ont été lancés, mais ils ne concernent encore que les sociétés d’Etat nigériennes (du pétrole, de l’électricité et des mines), dont les dirigeants sont accusés par la junte d’avoir détourné des fonds pour financer le Tazarché ; le 29 mars, ils ont été par ailleurs arrêtés avec quatorze autres personnes proches de Tandja, pour avoir tenté de déstabiliser la junte. Aucune société étrangère n’a pour le moment été visée, même si les contrats chinois sont particulièrement dans la ligne de mire des militaires à cause des liens affichés de l’ancien président avec la Chine. En fait, la junte cherche un équilibre subtil : lutter contre l’intense spéculation financière sur les permis octroyés tout en offrant des garanties aux investisseurs miniers, dont elle sait qu’ils assureront des revenus vitaux pour le Niger au cours des prochaines années.</p> <p>Avec Areva, la situation est particulièrement délicate : en retardant l’exploitation d’Imouraren, elle prive le pouvoir d’une partie de ses revenus accroissant ainsi la pression financière sur la junte dans un contexte de suspension de l’aide internationale, de crise alimentaire aiguë. De quoi calmer les ardeurs dans la révision des contrats d’Areva avec le Niger.</p> <p>Espérons que la CSRD concrétise toutes ses annonces et que ni les rumeurs ou tentatives d’un nouveau coup d’Etat de la part de militaires restés fidèles à Tandja, ni les rivalités politiques exacerbées entre les prétendants au pouvoir, ni les manoeuvres des compagnies minières, ni la grave crise alimentaire qui s’annonce, ne bouleversent une situation qui reste très précaire, et n’assombrissent encore le quotidien déjà intenable des Nigériens.</p> <p>Danyel Dubreuil</p></div>Babanguidahttp://www.blogger.com/profile/17722593636986781718noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5063632712120964260.post-40264685238042038852010-05-14T13:40:00.004+02:002010-05-14T13:43:01.472+02:00Rejoignez le groupe de discussion Yahoo des élèves et anciens élèves du LEX<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="http://d.yimg.com/kq/groups/20555443/homepage/name/homepage.jpg?type=sn"><img style="float: left; margin: 0pt 10px 10px 0pt; cursor: pointer; width: 480px; height: 56px;" src="http://d.yimg.com/kq/groups/20555443/homepage/name/homepage.jpg?type=sn" alt="" border="0" /></a><br /><pre><a href="http://groups.yahoo.com/group/lexniger/join"><br /><img src="http://us.i1.yimg.com/us.yimg.com/i/yg/img/i/fr/ui/join.gif" style="border: 0px none;" alt="Cliquez ici pour rejoindre lexniger" /><br /><p>Cliquez ici pour rejoindre lexniger</p><br /></a></pre>Babanguidahttp://www.blogger.com/profile/17722593636986781718noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5063632712120964260.post-74119089095752432032010-05-12T19:13:00.001+02:002010-05-12T19:17:51.368+02:00Niger: La junte veut récupérer les deniers publics<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="http://t0.gstatic.com/images?q=tbn:tmoAH_klVdcbhM:http://kids.mapzones.com/world/niger/niger.jpg"><img style="float: left; margin: 0pt 10px 10px 0pt; cursor: pointer; width: 127px; height: 123px;" src="http://t0.gstatic.com/images?q=tbn:tmoAH_klVdcbhM:http://kids.mapzones.com/world/niger/niger.jpg" alt="" border="0" /></a><br />La junte militaire au pouvoir au Nigér a annoncé mercredi la mise sur pied d'une commission chargée d'assainir la classe politique et d'affaires du pays et de recouvrer les deniers publics détournés sous le régime du président Mamadou Tandja, qu'elle a renversé en février. Cette initiative est conforme aux promesses non dénuées de populisme faite par les militaires, mais va à l'encontre des souhaits de la communauté internationale qui préférerait qu'ils se préoccupent d'en revenir rapidement à un régime civil et ne se livrent pas à une chasse aux sorcières.Babanguidahttp://www.blogger.com/profile/17722593636986781718noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5063632712120964260.post-50521344270952485682010-05-12T19:11:00.000+02:002010-05-12T19:12:09.296+02:00Alerte sur les déchets radioactifs d'Areva au Niger'organisation de défense de l'environnement Greenpeace a alerté l'Organisation mondiale de la santé (OMS) sur la "dispersion des déchets radioactifs" causée par les activités d'extraction minière du groupe français Areva dans le nord du Niger.<br /><br />L'OMS "est compétente sur les questions de santé et nous souhaitons qu'elle se penche sur le problème", a indiqué le porte-parole de Greenpeace Suisse, Nicolas de Roten.<br /><br />Dans un rapport présenté fin mars au Niger et lancé officiellement jeudi à Genève, Greenpeace accuse Areva de mettre en danger la santé des riverains des mines d'uranium que le groupe français exploite dans les environs des villes d'Arlit et d'Akokan.<br /><br />"Nous souhaitons que l'OMS réalise sa propre enquête et demande à Areva de prendre des mesures", a expliqué une spécialiste de Greenpeace, Rianne Teule. Arlit et Akokan sont deux cités minières dans le nord-ouest du Niger, pays sahélien pauvre où Areva, numéro un mondial du nucléaire civil et premier employeur privé du pays, qui exploite des gisements d'uranium.<br /><br />En collaboration avec la Commission de recherche et d'information indépendantes sur la radioactivité (CRIIRAD, France) et le Réseau des Organisations pour la Transparence et l'Analyse Budgétaire (ROTAB, Niger), Greenpeace a réalisé une étude scientifique après avoir effectué des prélèvements et des mesures à Arlit et à Akokan en novembre 2009. (belga) <div class="gen_footnote3">12/05/10 12h36</div>Babanguidahttp://www.blogger.com/profile/17722593636986781718noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5063632712120964260.post-28819249473949775742010-05-11T13:34:00.001+02:002010-05-11T13:39:11.335+02:00Areva poursuit sa pollution radioactive au Niger<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="http://weblog.greenpeace.org/nuclear-reaction/niger_1-thumb.jpg"><img style="float: left; margin: 0pt 10px 10px 0pt; cursor: pointer; width: 400px; height: 266px;" src="http://weblog.greenpeace.org/nuclear-reaction/niger_1-thumb.jpg" alt="" border="0" /></a><br /><div class="crayon article-texte-1029 texte"><p>L’uranium importé du Niger alimente les réacteurs nucléaires hexagonaux. Les impacts de son extraction sur la santé des populations locales et l’environnement restaient encore peu connus. La publication, le 4 mai 2010, d’une <a href="http://www.greenpeace.org/international/en/publications/reports/Left-in-the-dust/" class="spip_out" target="_blank">étude de Greenpeace</a> commence à combler cette lacune. Ses résultats laissent perplexes sur la stratégie d’Areva, géant français du nucléaire, en matière de <a href="http://www.areva.com/FR/groupe-1266/developpement-durable-10-engagements-socle-d-une-demarche-de-progres-continu.html" class="spip_out" target="_blank">« développement durable »</a>.</p> <p>En collaboration avec la <a href="http://www.criirad.org/" class="spip_out" target="_blank">Criirad</a>, un laboratoire français indépendant spécialisé dans les mesures de radioactivité, et le réseau nigérien d’organisations non gouvernementales <a href="http://www.rotabniger.org/" class="spip_out" target="_blank">ROTAB</a>, Greenpeace a accédé à proximité des villes minières où opère Areva. Sur place, l’ONG a prélevé des échantillons de sol, d’eau et d’air que la Criirad a ensuite analysés en France pour en mesurer la radioactivité. Résultat : la radioactivité dans ces zones habitées et les déchets produits par l’extraction minière sont « <i>alarmants</i> ».</p> <p><strong>Eau polluée à la radioactivité</strong></p> <p>Sur quatre des cinq échantillons d’eau analysés, et provenant de la région d’Arlit, la concentration en uranium est supérieure à la limite recommandée par l’Organisation mondiale de la santé pour l’eau potable. Pour Greenpeace, « <i>les données historiques indiquent une augmentation progressive de la concentration en uranium au cours des 20 dernières années, ce qui peut être révélateur de l’impact des opérations minières </i> ». Greenpeace a également trouvé plusieurs morceaux de ferraille radioactive sur le marché local d’Arlit, présentant des taux de radiation supérieurs à 50 fois les niveaux habituels. Or, les populations locales se servent de ces matériaux pour construire leurs habitations. Toujours selon le rapport, dans les rues d’Akokan, l’intensité des radiations est environ 500 fois supérieure aux niveaux normaux. « <i>Une personne passant moins d’une heure par jour dans cet endroit serait donc exposée à une radiation supérieure au taux maximal annuel autorisé </i> ». Charmante attention à l’égard des populations locales !</p> <p>Après qu’une partie des premiers résultats de l’étude aient été publiés fin novembre 2009, Areva a entamé le nettoyage d’endroits radioactifs dans un des villages miniers cités dans le rapport. Mais cela est loin d’être suffisant pour Greenpeace qui exige la mise en place de « <i>contrôles permettant de garantir que les activités d’Areva respectent les normes internationales en matière de sécurité et l’environnement, et tiennent compte du bien-être des employés et des populations vivant à proximité des sites miniers</i> ». L’ONG demande également « <i>qu’une étude indépendante soit réalisée autour des mines et des villes d’Arlit et d’Akokan, suivie d’un nettoyage et d’une décontamination complète</i> ».</p> <p><a href="http://money.cnn.com/magazines/fortune/global500/2009/snapshots/11244.html" class="spip_out" target="_blank">Classée 480e</a> parmi les 500 plus importantes multinationales mondiales, Areva puise abondamment <a href="http://www.bastamag.net/article716.html" class="spip_out" target="_blank">depuis 40 ans</a> dans les ressources minières du Niger pour alimenter les centrales nucléaires françaises. Aujourd’hui, ce sont les éléments essentiels à la vie même des populations à proximité des sites miniers qui disparaissent.</p> <p>Sophie Chapelle</p></div>Babanguidahttp://www.blogger.com/profile/17722593636986781718noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5063632712120964260.post-82809221936042936772010-05-10T21:08:00.001+02:002010-05-10T21:10:06.839+02:00La crise alimentaire contraint 5.657 élèves à l’abandon<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="http://www.temoust.org/local/cache-vignettes/L80xH60/arton14624-2e96a.jpg"><img style="float: left; margin: 0pt 10px 10px 0pt; cursor: pointer; width: 80px; height: 60px;" src="http://www.temoust.org/local/cache-vignettes/L80xH60/arton14624-2e96a.jpg" alt="" border="0" /></a><br /><p>Niamey, Niger - Quelque 5.657 élèves de la région de Maradi, dans l’est du Niger, ont abandonné l’école pour suivre leurs parents du fait de la crise alimentaire qui affecte les populations de certaines parties du pays, a appris ce vendredi la PANA, de source officielle.</p> <p>Selon le directeur régional de l’Education de Maradi, Joseph Bada, le phénomène d’abandon touche 298 écoles de la région où les élèves, faute de soutien financier, ont délaissé les classes.</p> <p>"A la date du 14 avril 2010, nous avons dénombré 5.657 abandons d’élèves du fait du départ de leurs parents en exode pour certains ; pour d’autres, les parents les retirent de l’école pour les confier à des marabouts qui les envoient chercher leur pitance grâce à l’aumône", a-t-il indiqué.</p> <p>Les abandons constatés concernent aussi des écoles à cantine, a précisé M. Bada, qui a lancé un appel aux autorités afin que des mesures soient prises pour sauver l’école dans cette région très affectée par la crise alimentaire.</p> <p>De nouveau, rappelle-t-on, le Niger est en proie à une crise alimentaire consécutive à la mauvaise campagne agricole 2009, qui affecte plus de 7 millions de personnes, selon l’ONU.</p> Niamey - Pana 08/05/20Babanguidahttp://www.blogger.com/profile/17722593636986781718noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5063632712120964260.post-49381131958815770792009-09-12T13:16:00.003+02:002009-09-14T17:00:56.461+02:00Les deux voleurs !<div align="justify"><span style="font-size:78%;">Encore un autre conte avant la fin du 2ème.</span></div><div align="justify"></div><div align="justify">Il y avait bien longtemps, quand les nations civilisées du monde avaient encore des régimes démocratiques au pourvoir, dans un village qui s’appelait l’Afrique, il y avait une riche et misérable famille, la famille Niger. Cette famille était riche parce qu’elle possédait un sac de cauris dont les membres ne voyaient plus la valeur. En effet, les échanges commerciaux ayant cours en francs CFA dans ce village, et les euros et les dollars mieux prisés que les cauris, les cauris ne servaient plus qu’à orner les hanches des petites filles de la famille. Cette famille était misérable parce que chaque jour, ses enfants braillaient qu’ils avaient marre de leur vie de chien dans laquelle il leur fallait fouiller les poubelles des autres pour manger ou bien tromper leur ventre avec des papiers et autres simulacres de nourriture.<br />Un jour, deux voleurs, de nuit, un grand et un petit, entrèrent dans le terrier de cette famille et trouvèrent ce qui servait de magasin de la maison avec trois sacs : un sac bien rempli de mil, un sac de sorgho rempli au trois quart et le sac de cauris, à moitié vidé. Le petit voleur dit au grand voleur : <em>« moi je veux le sac de mil, celui qui est bien rempli. Il me servira à nourrir mes chevaux. »</em> Le grand voleur fit remarquer au petit voleur que si c’était pour ses chevaux, ceux-ci préféraient le sorgho. «<em> Mes chevaux ne savent pas ce qu’il veulent. En plus, le sac du sorgho est vidé au quart ! »</em> Le vieux voleur comprit la réponse ; ils ne volaient pas vraiment par nécessité, ils volaient parce qu’ils étaient des artistes.<br />Le grand voleur fit remarquer au petit, que si lui, il prenait le sorgho, la famille Niger ne tiendrait pas pour, l’année prochaine, produire le mil et le sorgho qu’ils reviendraient voler. Il décida donc de prendre le sac de cauris. Après tout, dans ce village, personne n’en voudrait, même gratuitement. Le vieux voleur ne faisait alors que désencombrer la maison de cette famille paysanne.<br />La bouche du petit voleur félicitait le grand voleur pour son humanisme et sa sagesse tandis que son cœur se moquait de se pauvre con dépassé par les événements et à un pied de la tombe. Une fois à la maison, le petit voleur confia à sa femme la moitié du sac de mil pour son «<em> fourra</em> » et la moitié à son domestique qui s’occupait de ses chevaux. Le grand voleur profita du passage des Citadins de l’Occident pour vendre les cauris pris chez le paysan. Ce fut une belle affaire pour lui, avec beaucoup d’argent. Ce fut encore une plus belle affaire pour les citadins dont les musées d’arts attendent des spécimens particulièrement adorés par leurs concitoyens.<br />Un jour, vers la période de soudure, le grand voleur acheta du maïs et revint, de grand jour cette fois-ci, chez la famille paysanne.<em> « Je vous apporte les preuves que je suis le seul qui vous aime dans ce village. Voici du maïs pour accompagner la période de soudure, et je vous indique où retrouver le reste de votre mil volé. »</em><br />Le grand voleur indiqua la maison du petit voleur qui fut étonné, mais nullement effrayé, de voir un membre de la famille paysanne visiter l’enclos de ses bébêtes. Chez la famille Niger on se promit d’abord de bien cacher les prochaines récoltes. Puis on eut cette question qui ne trouvait pas alors de réponse : <em>« mais, diable, comment le grand voleur a-t-il fait pour savoir qui a volé la famille, et pourquoi il lui a apporté de la charité ? »</em><br />Les uns soutinrent que c’est parce qu’il était le meilleur, le seul « bon »parmi les voleurs ; les autres répliquèrent qu’il n’est pas pour autant autre chose qu’un voleur. Finalement, les membres de la famille étant de grand cœur, on décida que tout cela n’avait aucune importance.<br /><span style="font-size:78%;">Au lecteur de décider qui est qui et, qui il est dans le conte ; car forcement le lecteur est dans ce conte !!!</span></div><div align="justify"><span style="font-size:78%;"></span> </div><div align="justify"><span style="font-size:130%;"><strong>Devinette: Que faire si vous devez conseiller ces paysans dans le choix du chef de leur village (et il n y a que les deux voleurs comme candidats) ?</strong></span></div>DAN RANI C.http://www.blogger.com/profile/10120119556970781318noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-5063632712120964260.post-46976411426383365852009-09-11T11:49:00.004+02:002009-09-14T16:59:00.746+02:00Jouer au meilleur tailleur !<div align="justify"><span style="font-size:78%;">Le troisième conte avant la fin du deuxième.</span><br /><br />Dans les temps immémoriaux, il y avait eu un pays qui s’appelait le Niger. Après sa « décolonisation », le pays a connu l’indépendance, la DEMOCRATIE, la dictature militaire, la conférence nationale, la DEMON-CRATIE, le régime militaire, la DES-MAUX-CRATIE, le pouvoir militaire, la DE-MOT-CRATIE et le TAZARCHE.<br />Puis un jour vint où la jeunesse du pays décida de mettre toute la classe politique en retraite anticipée. Mais comme il n y a dans la classe politique que des parents, oncles, tantes, grands frères et grandes sœurs des jeunes de la jeunesse du pays, celle-ci décida qu’elle ne laissera pas la classe politique désœuvrée. Après d’âpres discussions et pour ne pas augmenter le taux de chômage de la jeunesse, on décida d’affecter tous les tailleurs et couturiers de la tranche de vingt à quarante ans dans la politique et de faire de tous les politiciens des tailleurs et des couturiers.<br />Alors les Grands de la classe politique, une fois en retraite, ils tinrent conseil et décidèrent d’installer leur commerce dans une même rue pour disaient-ils, <em>« pouvoir se retrouver en fada, poser du thé et discuter du bon vieux temps pendant les nombreuses "pause – café" au programme ».</em> Ils adressèrent une demande à la mairie qui donna un avis favorable à condition qu’il n y ait jamais de meeting ou des déclarations politiques dans cette fada.<br />Le premier, en ouvrant sa boutique, mit cette pancarte publicitaire : «<em> Vous êtes chez le meilleur tailleur de Niamey ! »</em> ;<br />Le deuxième en voyant la pancarte du premier, mit : <em>« Vous êtes chez le meilleur tailleur du Niger ! »</em> ;<br />Le troisième, voyant la pancarte des autres, mit : <em>« Vous êtes chez le meilleur tailleur de la CEDEAO »</em> ;<br />Le quatrième, voyant la pancarte des autres, mit : <em>« Vous êtes chez le meilleur tailleur de l’Afrique subsaharienne ! »</em> ;<br />Le cinquième, voyant la pancarte des autres, mit : <em>« Vous êtes chez le meilleur tailleur de l’Afrique »</em> ;<br />Le Sixième, voyant la pancarte des autres, mit : «<em> Vous êtes chez le meilleur tailleur la planète terre »</em> ;<br />Le septième, voyant la pancarte des autres, mit : <em>« Vous êtes chez le meilleur tailleur de la galaxie solaire »</em> ;<br />Le huitième, voyant la pancarte des autres, mit : <em>« Vous êtes chez le meilleur tailleur de l’univers »</em> ;<br />Enfin, le neuvième réfléchit à ce qu’il pourrait bien mettre ! Puis, il eu une idée. Il alla se faire un gigantesque panneau qui couvre toute la devanture de sa boutique. Il fit inscrire, en gros et en gras, ceci : «<em> Chers client ! Nous les tailleurs, nous sommes ‘fils de neuf’ (yan tara ne) ! Nous ne ‘sommes pas dix’ (ba mu cika goma ba) ! Vous êtes ici chez le plus honnête tailleur de cette rue. Si je dois vous coudre un habit, et si je vous donne rendez-vous dans une semaine pour reprendre votre habit, alors si vous tenez à avoir votre habit dans un mois, revenez juste demain me faire la bagarre pour dire que votre habit a déjà un mois avec moi ! »</em><br />Tous les autres tailleurs se fâchèrent contre lui, et en même temps, ils se moquèrent et eurent pitié de lui : <em>« celui-ci n’aura guère de militants »,</em> se disaient-ils. Malgré la gêne de certains on décida qu’ «<em><strong> il est exclu de notre parti parce qu’il joue à l’honnête tailleur pendant que l’on joue au meilleur tailleur ! »</strong></em> </div><div align="justify"><br /><span style="font-size:85%;">NB : L’histoire est si ancienne que la chaîne de transmission a fini par perdre les noms de nos honnêtes, grands et meilleurs, hommes politiques. Excusez le conteur, ce n’est pas de sa faute ! </span></div>DAN RANI C.http://www.blogger.com/profile/10120119556970781318noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5063632712120964260.post-66936054686495587852009-08-29T14:10:00.002+02:002009-08-29T14:15:02.416+02:00PETITES HISTOIRES DE TAZARTCHE<div align="justify">Petites histoires de TAZARTCHE !!!<br /><br /><span style="font-family:trebuchet ms;font-size:85%;">« Ces histoires ne veulent rien prouver ! On m’excusera juste si je n’ai pu être fidèle à la lettre de ce qui s’est passé ; du moins j’espère ne pas avoir trahi ce que voulaient dire les personnes dont je rapporte les propos ! »<br /></span><br /><strong>1. Quinze mille de crédit téléphonique pour l’après TAZARTCHE !<br /></strong><br />A Aguié, plusieurs personnes utilisant la ligne Zain avaient reçu un crédit de 15 000 F CFA (quinze mille !) utilisable seulement après TAZARTCHE. Après la certitude que Tazartché l’emporte, j’arrive chez une femme âgée qui avait reçu le crédit et je lui demande : « alors, Mama, vous jouissez de vos 15 000 de crédit ? » Réponse, « Après les proclamations des résultats, ils ont retiré leur crédit !!! »<br /><br /><strong>2. Je n’ai pas voté parce que l’absence des électeurs au bureau de vote m’a énervé !<br /></strong><br />A Aguié, je demande à un Papa : « Alors Papa, vous avez voté pour ou contre Tazartché ? » Réponse : « Je voulais voter contre Tazartché ! J’ai bien sur voté Tandja lors des scrutins présidentiels passés. Mais enfin, si quelqu’un commence à s’accrocher de la sorte au pouvoir, ce n’est jamais bon. Est il le seul à vouloir diriger ce pays ou bien il veut nous faire revivre les événements tragiques qui ont eu raison de Baré (sababin da ya tafi da Ba’are) ? Pour revenir au vote, quand je suis arrivé, j’ai trouvé le bureau vide. Il n y avait que les membre du bureau de vote. Cela m’a énervé, et j’ai rebroussé chemin sans avoir voté. »<br /><br /><strong>3. Désormais, quand vous prenez un taxi, il faut savoir ce que vous dites !<br /></strong><br />Un jour je pars à la DRH du MEN, situé comme certains le savent dans les locaux de l’Enseignement Sup. à Niamey. Une des employées me raconta l’histoire suivante que l’avocate d’une jeune femme détenue lui a racontée le matin même. La veille (la veille du jour où elle me racontait l’histoire) la jeune femme avait pris un taxi. Dans le taxi plusieurs personnes discutaient et prétendaient que Hama Amadou a trahi Tandja Mamadou. La jeune femme pris la parole et dit que si trahison il y a, c’est au contraire Tandja qui a trahit Hama. Elle donna ses raisons. Le même soir, on sonna à la porte, chez elle. C’étaient des policiers qui l’amenaient passer sa première nuit en tôle.<br /><br /><strong>4. De 1963 à 2009, Tandja est absolument le meilleur de tous les présidents !</strong><br /><br />A Maradi je dis à un vieux : « Tsoho, su Baba Tandja shi kenan an zarce » (Vieux, finalement Tandja passe !). « Bien sur que Tandja passe. Je le savais et l’avais bien dis à certains de votre genre qui arrivent de la ville. » Je répliqua alors : « que Dieu nous préserve des mauvaises conséquences que cela pourrait engendrer ! » Le vieux me répondit que Dieu voulant, rien n’arrivera qui ne soit de la grâce divine. Moi « qui arrivais de la ville », je voulais ouvrir la bouche pour expliquer au vieux des choses qui ne seraient pas à sa portée ; le grand père me coupa cours la parole : « Ecoute gosse, je ne suis qu’un pauvre paysan. Mon avis n’intéresse personne dans cette affaire de Tazartché. Avec ou sans mon consentement, ils allaient faire ce qu’ils avaient décidé. Mais il y a une chose dont je suis sûr et certain. On peut faire tous les discours que l’on veut, mais ni Diori, ni Kountché, ni Ali Seybou, ni Mahaman Ousmane, ni Ba’aré, ni Wanké n’ont fait le bien que Tandja à fait au paysan. Je méprise Mahamane Ousmane parce qu’il n’a ni cœur, ni honte ; j’ai peur de Mahamadou Issoufou parce que sa rigidité fera cassé la baraque une fois qu’il sera au pouvoir ; enfin, je déteste Hama Amadou parce que bien qu’il soit le plus habile de nos politiciens, il est en même temps celui qui a le « ventre le plus noir ». Alors, « ko gobe tazartché » (même demain, que TAZARTCHE). »</div>DAN RANI C.http://www.blogger.com/profile/10120119556970781318noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5063632712120964260.post-30391763788949446102009-08-29T13:49:00.002+02:002009-08-29T14:17:49.418+02:00Le pouvoir ... c'est le pouvoir; 2ème partie<div align="justify">Le pouvoir, c’est le pouvoir…<br /><br />Deuxième partie : … même dans les mains des vermines<br /><br /><span style="font-size:78%;">(Après un siècle d’absence de la civilisation de la toile d’araignée, me voici de retour pour la suite de notre conte ; car désormais, ils s’agit de « notre » conte, moi et mon lecteur. Oh ! je sais ce que vous vous dites : « il se prend déjà pour un conteur fait et veut user des manières des grands ». Détrompez-vous, pas du tout, là n’est point mon intention. Je vois alors votre deuxième flèche : « incorrigible, il te faut te justifier en tout. Nous comprenons bien que tu n’aies pas le courage de t’excuser expressément de n’avoir pas respecter ton engagement de livrer tes contes dans le délai et puis… » Excusez moi, je sais qu’il est impoli de faire attendre le lecteur, mais je ne me souviens pas d’un délai de livraison … « Alors tu ferais mieux d’aller au conte si tu ne veux pas que nous te zappions ! » Alors à vos ordres et avec toutes mes excuses.)<br /><br />Mais supportez un bref rappel :<br />Bartai, sa clique, l’histoire de la royauté, du passage à tabac ordonné par l’enfant de Madougou, de la convocation du père de Bartai, du discours du chef de la gendarmerie et du « le pouvoir, c’est le pouvoir même dans un jeu d’enfant ! » Vous avez pu oublié, mais pour la suite, vous devez vous en rappeler !<br /></span><br /><span style="font-size:100%;">Et bien le propre de Bartai, c’est d’être très intelligent, alors qu’à première vue, il se donne toujours pour un idiot congénital. Par intelligent, nous n’entendons pas les gens qui sont capables de faire toute leur scolarité avec tous les prix de toutes les premières places célébrées. Bartai, avait-il été à l’école ? Personne ne s’en souvient parce que personne ne trouve d’intérêt à se poser la question. Par intelligent, nous faisons allusion à ces génies qui ont un sens poussé des situations et des temps. De la moindre chose qui leur arrive, ils dénichent illico presto tous les avantages qu’ils peuvent en tirer pour eux-mêmes, et surtout rien que pour eux. Ainsi, le chef gendarme vient de cautionner le passage à tabac de Bartai, juste parce que le « pouvoir, c’est le pouvoir ! » Alors, lui, Bartai, battu sur ordre du « roi de jeu », lui Bartai, peut certainement avoir dans cette situation, plus que faire battre.<br />Le lendemain, c’est Bartai qui réveilla l’enfant de Madougou :<br /><span style="font-size:85%;">« Je suis venu vous présenter mes excuses, oh grand roi. J’ai agi en idiot. En réalité tu aurais du être roi depuis bien longtemps. Car c’est toi qui, en réalité, nous as toujours mené aux meilleurs endroits de ciyawa. J’ai poussé l’idiotie jusqu'à laisser mon père amener la petite histoire d’hier à la gendarmerie. Mais là bas, j’ai compris que « le pouvoir c’est le pouvoir, même dans un jeu d’enfants. » Et justement parce que le pouvoir, c’est le pouvoir, il n’est pas digne de roi, même dans un jeu, de sortir sans une suite qui l’annonce et affiche le symbole de sa royauté. Le premier à avoir voulu contester ta royauté, je suis le premier qui ferai tout pour l’affermir et je serai le dernier à vouloir te quitter. Car sans toi que serai notre groupe ? Une bande de gosses et de voyous errants à la recherche de ciyawa ? Et si nous savions même chercher ciyawa ! Car qui connaît mieux les meilleurs endroits de ciyawa que toi. Je viens, noble roi me mettre à ton service. »<br /></span>En vérité, l’enfant de Madougou ne s’attendait pas du tout à cet engagement si lyrique. Lui-même ne se prenait pas autant au sérieux. Il s’avait que cet engagement ne pouvait être gratuit, mais qu’avait-il à perdre ? Et de toute façon, n’est pas vrai ce que dit Bartai ? Ce n’est certainement pas pour lui-même qu’il acceptait son rôle de nouveau chef ! Si comme tous le reconnaissent, même bien avant c’était lui qui menait le groupe, pourquoi ne pas accepter la reconnaissance et l’honneur de ce qu’il fait et faisait de bon cœur ? Quoi, n’est pas là juste une manière de répondre aux sollicitations de ses paires et de pouvoir ainsi mieux les aider ? Tout le monde sait bien que l’idée de faire un roi ne vient pas de lui. Tout le monde sait que l’idée de le choisir lui, comme le roi ne vient pas de lui non plus. Et tout le monde reconnaît qu’il est le mieux (peut être le seul) qui puisse assumer ce rôle pour le bien de tous. Conclusion, tous devaient lui être reconnaissants.<br />Et voila le tout nouveau roi, précédé de son tout nouveau griot, installé avec tous les honneurs à la sortie du village, au lieu habituel du rendez-vous pour la recherche de ciyawa. Quelle ne fut la surprise de ceux du parti des zélotes et des zélés en trouvant celui qu’ils ont hier copieusement tabassé aux petits soins du roi. Le chef des « tabasseurs » d’hier, en arrivant, après avoir tendu avec un certain mépris la main à Bartai, voulu tendre la main au nouveau roi. Quelle ne fut sa surprise de prendre une double claque de Bartai sur la joue : </span></div><div align="justify"><span style="font-size:100%;">« Le pouvoir, c’est le pouvoir ; même dans un jeu d’enfants. Un roi, ça se respecte ! Qui est tu pour tendre la main au roi ? Tu pense avoir en face de toi un vulgaire ami du quartier ? Si toi, tu ne respectes pas ton roi, qui le respectera ? Si tu penses que le pouvoir, c’est un jeu, tu peux demander à ton père d’aller se plaindre à la gendarmerie ou n’importe où ça lui chante. Désormais tu n’auras plus à traîner ta suite de zélotes ; le seul digne de cortège étant le roi. Et si tu veux contester sa royauté, dis le tout de suite pour que vous régliez l’affaire ici et maintenant. Autrement, le parti des zélotes est dissous. Car il ne peut y avoir plus d’un roi. Si tu acceptes cela, alors agenouille-toi tout de suite et demande pardon au roi. »<br />L’argumentaire est implacable, inattaquable. Même le roi ne peut le contester. S’il le faisait, il remettait en cause son pouvoir. Lui qui a ordonné d’expliquer à celui qui ne comprenait pas pourquoi il devait remplir le sac du roi de fourrage avant de remplir le sien propre, peut-il interdire d’expliquer à quelqu’un que « le pouvoir, ça se respecte » ? Le chef du parti des zélotes promena ses yeux du côté du roi, le roi le regarda droit dans les yeux, le chef du parti des zélotes compris qu’il n y a désormais qu’un seul chef et que ce n’est pas lui. Il s’agenouilla et demanda pardon.<br />Bartai respira en pleins poumons sa revanche. Son sac de revanche était bien plein : il a giflé et humilié quelqu’un, insulté son père, dissous son parti. Il poussa plus loin le cynisme ; il prit celui qu’il vient de déshonorer à part : </span></div><div align="justify"><span style="font-size:100%;"><span style="font-size:85%;">« Je n’ai rien contre toi. Il fallait que nous donnions un exemple aux autres pour établir le pouvoir du nouveau roi. Je ne veux pas te prendre ta place. Mais laisse moi être le troisième homme du pouvoir. Désolé pour la claque. »</span> </span></div><div align="justify"><span style="font-size:100%;">Les excuses de Bartai acceptées, celui à qui les excuses ont été présentées se promis de prendre sa revanche un jour ; Bartai se dit en son fond intérieur qu’ils sont à match nul et que plus jamais il ne se laissera surprendre, il marquerai plutôt le premier but que d’avoir à se rattraper.<br />Les autres gosses comprirent tous là où va la nouvelle danse. Qui se promit de bien rentrer dans la danse, qui se promit de s’asseoir regarder tranquillement la danse, qui se désola de se trouver en pareil endroit au pareil moment, qui bénit les cieux et les dieux pour la même raison. Chacun compris sa place. Et voila le pouvoir du roi établi et bien établi. Et voila Bartai qui devient sage philosophe : </span></div><div align="justify"><em><span style="font-size:130%;color:#000066;">« le pouvoir c’est le pouvoir, et malheur au sot qui ne le comprend pas, et bienheureux qui peut très bien en profiter ! »<br /></span></em><br /><br /><span style="font-size:78%;">NB : Je ne suis pas un moraliste, donc je n’ai pas à tirer de morale de notre conte. Je dis notre conte, juste parce que, même si fidèle à mon habitude, je n’ai pu résister à la tentation de reconsidérer le dosage du sel dans la sauce ; je suis obligé d’accepter qu’une fois qu’un conte est publié, alors il devient justement public. D’ailleurs, je ne peux plus vous assurer que les faits eux-mêmes ne sont pas le fruit de la divagation de mon imagination. Ils ont bien sur été inspiré de ce qui a eu lieu à Aguié, dans la région de Maradi au Niger. Mais …</span></div>DAN RANI C.http://www.blogger.com/profile/10120119556970781318noreply@blogger.com0