Les vraies sources de Tazartché: Sarko et Areva par Dan Rani Bilyaminou

Il y aurait peut être une autre raison, si SARKO est réellement le moteur de ‘‘tazarce’’. Il aurait peut être décidé qu’après avoir semé la pagaille au PS français, et avoir déclarer la guerre à la gauche européenne ; qu’il ne faudrait laisser aucune chance, à la gauche (ou tout au moins ceux qui se réclament de cette tendance) nigérienne et à son ‘ZAKI’ d’être aux commandes.

L’autre chose qui a retenue mon attention, c’est la manière le PR a réagi suite au sinistre du ‘GM’. Je croyais qu’il allait récupérer l’affaire politiquement. Jeter quelques miettes aux sinistrés et avoir un argument de plus pour ses propagandes. Mais non, je crois qu’il a tout simplement donné le ton de ce que serait la fameuse ‘R6’. En effet sur une radio locale, il expliqua sèchement au journaliste qui l’interviewait, que seules les affaires de ceux qui avaient des installations non autorisées (des hangars en tôles sur les allées) avaient brûlées. Et quand le journaliste a voulu lui faire la remarque que non ou pas seulement ; voici la réponse de l’intéressé : « Ka gani, Na gani ». En d'autres termes, il n’y a pas matière à débat dans l’affaire, étant donné que le journaliste l’a bien remarqué comme lui d’ailleurs. Alors, vrai ou faux ? Je ne le sais, étant donné que je ne maîtrise pas le ‘GM’ ; mais à mon avis, l’occasion était mal choisie pour parler de ça. Et si c’est vrai qu’il y a des installations anarchiques à l’intérieur du ‘GM’, pour s’acharne toujours contre ceux qui sont dehors et rien ne se fait jamais à l’intérieur ? Alors la faute à qui ? Mais, plus urgent que de chercher qui est coupable et qui ne l’est pas, est de trouver un remède efficace contre ce fléau. Combien de fois déjà, notre ‘GM’ a-t-il pris feu ces dernières 10 années ? Mais voila, comme le dit le Cardinal de Retz : « L’un des plus grands défauts des hommes est qu’ils cherchent toujours dans les malheurs qui leur arrivent par leurs fautes des excuses avant que d’y chercher des remèdes.» (Humour, saillies et sagesse ; JEUNE AFRIQUE N° 2523, du 17 au 23 mai).